Comme vous l'avez peut-être lu en introduction, je n'utilise
jamais la gomme préférant rater un dessin que de gommer.
Bizarre n'est-ce pas ! Cependant, la gomme peut aussi être
utilisée comme un simple crayon. A partir d'une zone préalablement
crayonnée, nous allons façonner notre dessin par traits
effectués avec la gomme.
Si vous utilisez un papier granuleux, le graphite va venir se loger
dans chaque crevasse du papier et il vous sera difficile d'obtenir
des blancs nets. En revanche, le grain va ressortir et peut être
intéressant pour donner de la matière à votre
fond.
Un sous-bois de bouleaux pas à pas... Un fond crayonné... Dans cette première étape, j'utilise une mine
de plomb (9B) pour colorier mon fond. Comme toujours j'appuie
délicatement et alterne les traits verticaux et horizontaux.
Rien ne vous empêche de créer des zones plus
sombres.
Entrée en action de la gomme... Avec ma gomme préalablement nettoyée et taillée,
je trace l'ensemble des troncs d'arbres en essayant de leur
donner une forme à peu près réaliste.
Je m'applique notamment à faire en sorte que les tracés
se superposent et donnent ainsi l'illusion d'un enchevêtrement
de branches.
Contours au feutre... Vous pouvez très bien considérer votre croquis
comme terminé. Pour ma part, j'aime bien m'attaquer
aux détails et c'est pourquoi je retravaille délicatement
le contour de chacun des arbres avec un feutre noir (pointe
0.1).
Les finitions Dans le cas du bouleau, l'écorce n'est totalement
blanche et si vous observez bien, partout où l'écorce
a éclaté, notamment la base du tronc, des cicatrices
sombres apparaissent.
Pour finir, quelques branches viennent casser la monotonie
des tracés verticaux.
A vous de jouer ! Comme d'habitude, c'est à vous de croquer maintenant. Vous
allez voir, cet exemple est très facile à réaliser
et l'effet est tout de suite sympathique